Le souci, ou calendula officinalis, est une plante annuelle de la famille des Asteraceae, très appréciée pour sa fleur de couleur jaune à orange. Facile à cultiver en pleine terre ou en pot, il s’adapte à presque tout type de sol et aime le plein soleil. Utilisé aussi bien pour orner le jardin que pour ses vertus médicinales, le souci est reconnu pour ses propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires. Il se ressème spontanément grâce à ses graines en forme de petit crochet, et peut être consommé en usage externe ou en cuisine.

Le souci, ou calendula officinalis, est une plante annuelle de la famille des Asteraceae, très appréciée pour sa fleur de couleur jaune à orange. Facile à cultiver en pleine terre ou en pot, il s’adapte à presque tout type de sol et aime le plein soleil. Utilisé aussi bien pour orner le jardin que pour ses vertus médicinales, le souci est reconnu pour ses propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires. Il se ressème spontanément grâce à ses graines en forme de petit crochet, et peut être consommé en usage externe ou en cuisine.

Présentation générale du souci (Calendula officinalis)

Le souci, dont le nom scientifique est calendula officinalis, appartient à la famille des Asteraceae. Il se distingue par sa floraison généreuse, ses couleurs vives allant du jaune au orange, et sa facilité de culture, même pour les jardiniers débutants. Originaire des régions méditerranéennes, cette plante annuelle est aujourd’hui présente dans de nombreux jardins européens. Son nom « souci » vient du latin « solsequium » signifiant « qui suit le soleil », car ses fleurs s’ouvrent le matin et se referment la nuit, un phénomène appelé héliotropisme.

L’étymologie provient du latin : le mot « calendula » dérive de latin calendae, désignant le « premier jour du mois ». En effet, le souci est une plante qui fleurit presque tous les mois de l’année, d’où cette référence. Cette caractéristique est également soulignée dans des ouvrages de référence tels que le catalogue of life ou la flora of china et la flora of north america, qui recensent le souci dans le genre calendula pour sa large répartition et sa floraison étendue.

🚨À retenir :

Le souci, connu sous le nom latin de calendula officinalis, est une plante aux multiples usages : ornementale, médicinale et comestible. Originaire des régions méditerranéennes, il appartient à la famille des Asteraceae et se distingue par sa longue floraison jaune orangé. Le souci joue aussi un rôle écologique important au potager en attirant les pollinisateurs et en repoussant certains ravageurs. Sa culture est accessible même aux jardiniers débutants, que ce soit en pleine terre ou en pot. Enfin, il existe plusieurs variétés de souci, dont le souci des champs (calendula arvensis), à reconnaître pour éviter toute confusion.

Description botanique et caractéristiques générales

Le calendula est une plante herbacée à tiges dressées, ramifiées, pouvant mesurer de 30 à 60 cm selon les variétés et la richesse du sol. Ses feuilles sont lancéolées, vert clair, parfois légèrement collantes. Les fleurs, de couleur jaune à orange, apparaissent en capitules simples ou doubles, et s’épanouissent du printemps jusqu’aux gelées. Le souci se ressème facilement grâce à ses graines en forme de petit crochet.

Cette plante annuelle suit littéralement le soleil : ses fleurs s’ouvrent le matin et se referment la nuit, un comportement appelé héliotropisme qui a inspiré son nom vernaculaire issu de « solsequium » en latin.

Le souci est rustique par ses graines, capables de supporter des températures très basses (jusqu’à -25°C), mais il est gélif par ses parties aériennes. Il est donc généralement cultivé comme une annuelle, même si certaines variétés peuvent se ressemer d’une année sur l’autre.

Notons que la date du moyen âge marque une étape importante dans l’histoire de cette plante : le souci est une plante déjà mentionnée dans les herbiers médiévaux pour ses usages en médecine et en cuisine. Selon François Couplan, ethnobotaniste reconnu, le souci a traversé les siècles grâce à sa facilité de culture et à ses multiples propriétés. Le calendula date du moyen âge comme plante médicinale et ornementale, et son importance est documentée dans les écrits anciens.

Variétés de calendula et leurs particularités

On distingue principalement le souci des jardins (calendula officinalis), qui offre de nombreuses variétés, et le souci des champs (calendula arvensis), une espèce sauvage à petites fleurs jaunes. Parmi les variétés horticoles, on retrouve des fleurs simples ou doubles, aux nuances allant du jaune pâle à l’orange vif.

Nom Couleur Caractéristiques
Calendula officinalis Jaune à orange Espèce la plus cultivée, médicinale et comestible
Calendula arvensis Jaune Sauvage, petites fleurs, rustique
‘Indian Prince’ Orange foncé Pétales revers acajou
‘Fiesta Gitana’ Jaune et orange Fleurs doubles

Le souci officinal, sous son nom scientifique calendula date, est également répertorié dans des bases de données botaniques telles que la flora of china et la flora of north america, attestant de sa large distribution et de son importance horticole.

Conditions de culture idéales

Le souci apprécie un emplacement en plein soleil, mais tolère la mi-ombre, notamment en été. Il s’adapte à presque tout type de sol, à condition qu’il soit bien drainé et pas trop humide. Un sol léger à modérément riche est idéal pour obtenir une floraison abondante.

Le souci est surnommé le « safran des pauvres » car ses pétales jaunes servent de colorant naturel pour le beurre, le riz ou encore les desserts, apportant une touche de couleur en cuisine sans recourir à des additifs artificiels.

Arrosez modérément, surtout en période de sécheresse ou si la plante est cultivée en pot. Évitez les excès d’eau qui favorisent l’apparition de maladies comme l’oïdium.

Semis et plantation du souci

Le semis direct en pleine terre s’effectue au printemps, de mars à avril, ou en septembre dans les régions à hiver doux. Les graines se sèment à 1 cm de profondeur, en espaçant les plants de 25 à 30 cm. La levée intervient en 5 à 10 jours si la terre reste fraîche. Il est aussi possible de semer en godets dès février-mars pour une floraison plus précoce.

Les graines du souci sont si rustiques qu’elles peuvent supporter des températures allant jusqu’à -25°C, assurant ainsi un semis naturel d’une année sur l’autre même après un hiver rigoureux.

Après la levée, éclaircissez pour ne conserver que les plants les plus vigoureux. Le souci se ressème spontanément : laissez quelques fleurs monter en graines pour profiter d’un renouvellement naturel.

Entretien de la plante souci au jardin

Le souci demande peu d’entretien. Supprimez régulièrement les fleurs fanées pour stimuler la production de nouveaux boutons et prolonger la floraison. Paillez le pied pour conserver l’humidité du sol et limiter la pousse des adventices. Un apport de compost au printemps peut être utile, mais évitez les engrais azotés qui favorisent le feuillage au détriment de la floraison.

👉 Question fréquente : Le souci est-il envahissant au jardin ?

Bien que le souci se ressème spontanément grâce à ses graines robustes, il reste facilement maîtrisable. Il suffit de supprimer les fleurs fanées avant la montée en graine ou de réserver un coin du jardin où il peut se naturaliser sans gêner d'autres plantes.

Surveillez l’apparition de maladies comme l’oïdium (dépôt blanc sur les feuilles) et la présence de pucerons. En général, les auxiliaires naturels du jardin s’en chargent, surtout si le souci est bien intégré dans un écosystème diversifié.

Rôle écologique et associations au potager

Le souci attire de nombreux pollinisateurs (abeilles, papillons) et des insectes auxiliaires utiles à la lutte biologique contre les ravageurs. Il joue ainsi un rôle important dans la biodiversité du jardin et la santé du potager.

En agriculture biologique sous serre, le souci officinal est utilisé dans les bandes florales pour héberger des insectes auxiliaires comme Macrolophus, permettant une régulation naturelle des ravageurs et réduisant ainsi l’utilisation de produits chimiques.

Il est particulièrement recommandé en association avec les tomates, choux, carottes, salades ou haricots, pour repousser ou détourner les pucerons et autres nuisibles. Évitez cependant de le planter à proximité des légumineuses sensibles à l’humidité ou de certaines aromatiques méditerranéennes.

Récolte et conservation des fleurs, feuilles et graines

La récolte des fleurs de souci s’effectue le matin, par temps sec, lorsque les capitules sont bien ouverts. Faites-les sécher à l’ombre, puis conservez-les dans un bocal hermétique. Les feuilles jeunes se consomment fraîches, rapidement après la cueillette. Les graines, en forme de petit crochet, se récoltent en fin de saison, une fois sèches, pour de futurs semis.

Le souci est une plante qui offre une floraison sur plusieurs mois, du printemps à l’automne, ce qui permet de profiter longtemps de ses bienfaits et de ses couleurs dans le jardin.

Utilisations comestibles du souci

Les fleurs et feuilles du souci sont comestibles, fraîches ou séchées. Les pétales colorent et parfument salades, omelettes, desserts ou tisanes. Utilisé comme colorant alimentaire naturel, le souci donne une teinte jaune éclatante aux plats.

👉 Question fréquente : Le souci peut-il vraiment colorer les aliments ?

Oui, les pétales de calendula officinalis sont utilisés depuis le Moyen Âge pour colorer naturellement beurre, fromages, sirops ou riz, d'où son surnom de « safran des pauvres ». Ils apportent une couleur jaune éclatante sans modifier le goût des plats.

Vertus médicinales et phytothérapie

Le calendula officinalis est reconnu pour ses propriétés médicinales : anti-inflammatoires, cicatrisantes, antiseptiques et apaisantes. En usage externe, il est utilisé pour traiter brûlures légères, irritations cutanées, eczéma ou piqûres d’insectes, sous forme de macérât huileux, infusions, crèmes ou pommades. En usage interne, il apaise les troubles digestifs et menstruels, généralement en infusion.

Pour plus d’informations sur les usages médicinaux, référez-vous à la fiche phytothérapie du souci.

Le souci dans la permaculture et jardinage écologique

Plante multifonction, le souci est un allié de la permaculture : il favorise la biodiversité, attire les pollinisateurs, protège les cultures et enrichit le sol par son auto-resssement. Il suffit de laisser quelques fleurs monter en graines pour assurer une présence durable au jardin.

Conclusion

Le souci ou calendula officinalis est une plante annuelle incontournable, aussi utile qu’ornementale. Sa culture, facile en pleine terre ou en pot, offre une floraison généreuse de couleur jaune à orange, tout en rendant de précieux services au jardin. Que ce soit pour ses vertus médicinales, ses qualités culinaires ou sa contribution à l’équilibre écologique, le souci mérite une place de choix dans tous les jardins.

Cette plante annuelle suit littéralement le soleil : ses fleurs s’ouvrent le matin et se referment la nuit, un comportement appelé héliotropisme qui a inspiré son nom vernaculaire issu de « solsequium » en latin. Le souci est une plante qui incarne la symbolique du « premier jour du mois » évoqué dans son nom latin, et qui, selon la tradition, fleurit à chaque mois de l’année.

Questions fréquentes

Quels sont les bienfaits médicinaux du souci et comment l’utiliser en toute sécurité ?

Le souci officinal (calendula officinalis) possède des propriétés anti-inflammatoires, cicatrisantes et antiseptiques reconnues, tant en usage externe qu’interne. En application locale, il est efficace pour apaiser les irritations cutanées, les brûlures, les petites plaies ou l’eczéma. En infusion ou macérât huileux, il s’emploie pour soulager les douleurs digestives ou les inflammations de la bouche.

Pour un usage sûr, il est recommandé de respecter les doses traditionnelles (1 à 2 g de fleurs séchées par tasse en infusion, 2 à 3 fois par jour en cure courte) et d’éviter l’application chez les enfants de moins de 6 ans ou en usage interne avant 12 ans. Les allergies sont rares, mais il faut rester vigilant en cas d’antécédent aux plantes de la famille des Astéracées.

Comment réussir la culture du souci en pot ou en pleine terre ?

Pour cultiver le souci, choisissez un emplacement en plein soleil ou à mi-ombre et un sol léger, bien drainé, voire modérément riche. Semez directement en pleine terre au printemps ou en godets dès février pour une floraison précoce, en espaçant les plants de 25 à 30 cm. Arrosez modérément, surtout en pot, et supprimez régulièrement les fleurs fanées pour prolonger la floraison.

Le souci se ressème spontanément si vous laissez quelques fleurs monter en graines. En pot, privilégiez un contenant d’au moins 20 cm de profondeur et surveillez l’humidité, car le substrat sèche plus vite. Cette plante annuelle est idéale pour les jardiniers débutants grâce à sa facilité de culture et sa rusticité.

Quelles variétés de souci existent et comment choisir celle adaptée à son jardin ?

Il existe de nombreuses variétés de souci, du souci officinal classique à fleurs simples orange vif au souci des champs (calendula arvensis) à petites fleurs jaunes. Certaines variétés, comme ‘Fiesta Gitana’, ‘Orange Porcupine’ ou ‘Pink Surprise’, offrent des fleurs doubles ou bicolores, idéales pour massifs, bordures ou bouquets. Le choix dépend de l’effet recherché : floraison continue, hauteur, couleur ou rusticité.

Pour un jardin naturel et facile d’entretien, privilégiez le souci officinal qui attire pollinisateurs et auxiliaires tout en se ressemant spontanément. Pour les jardinières ou les petits espaces, optez pour des variétés naines ou compactes, comme ‘Oopsy Daisy’ ou ‘Sherbert Fizz’.

Le souci est-il comestible et comment l’utiliser en cuisine ?

Oui, le souci est une plante comestible ! Les pétales frais ou séchés de calendula officinalis peuvent être utilisés pour agrémenter les salades, omelettes, desserts ou tisanes. Leur couleur jaune apporte une touche décorative et leur saveur douce, légèrement poivrée, relève subtilement les plats.

En cuisine, le souci est aussi employé comme colorant naturel, surnommé « safran des pauvres ». Les pétales peuvent colorer le beurre, le riz ou les sauces. Il est toutefois conseillé de consommer le souci avec modération et de bien identifier la plante avant utilisation, afin d’éviter toute confusion avec des espèces non comestibles.